Etude « Sport Suisse 2020 »

Présentation :

Vous pouvez trouver la présentation de Markus Lamprecht ici.

Live-stream de la présentation (01:47:00 – 02:19:15) et de la table ronde (02:19:30 – 02:50:00) :

Questions supplémentaires du chat :

  • Comment recueillez-vous les besoins des sports non organisés ? Il y a un manque de personnes de contact. Et cela augmente le risque de planifier sans tenir compte de leurs souhaits.

Réponse de Markus Lamprecht : Oui, ce n’est pas si facile. Nous le faisons par le biais d’enquêtes telles que Sport Suisse. Mais nous ne faisons délibérément des enquêtes que tous les six ans. Il faut faire attention à ne pas en faire trop avec les enquêtes. Il y en a (trop) et les gens se désintéressent. La situation est quelque peu différente si vous pouvez interroger un groupe d’utilisateurs précis (par exemple, les utilisateurs d’une piscine). Là, la participation est bonne et les répondants y voient un avantage direct. Au lieu des enquêtes, je recommanderais également le comptage ou l’observation.

 

  • Comment estimez-vous la répartition en pourcentage des sports classiques pour l’avenir ? Par exemple, pour le football, la natation ou les sports de glace, pensez-vous que ces chiffres pourraient montrer de grandes variations dans 10-20 ans ? Question relative à la planification des installations sportives.

Réponse de Markus Lamprecht : La difficulté que nous avons à planifier les installations sportives pour l’avenir avec les chiffres actuels n’est pas facile à résoudre. Nous ne savons pas ce qu’il en sera dans 10 ou 20 ans. D’une manière générale, il convient toutefois de distinguer les tendances à court terme des évolutions à plus long terme. Le football, la natation et les sports de glace seront certainement encore populaires dans 20 ans. Si l’on considère les dernières évolutions et les grands changements de la société (par exemple l’évolution démographique, l’individualisation, les mouvements migratoires, le maintien de l’activité physique jusqu’à un âge avancé, la promotion de la santé, etc.), il y a probablement plus de potentiel dans la natation que dans le football (où le zénith a probablement été dépassé). La flexibilité et la multifonctionnalité sont certainement de bons conseils pour la construction d’installations.

 

  • Pourquoi pensez-vous que la Suisse a encore un potentiel d’amélioration par rapport aux pays nordiques ?

Réponse de Markus Lamprecht : Probablement dans l’activité sportive des personnes ayant un faible niveau d’éducation, un faible revenu et issues de l’immigration. Il existe toujours un gradient social qui n’a pas diminué au cours des 20 dernières années. Si les personnes en situation plus précaire font aussi plus de sport aujourd’hui, on ne constate pas de rattrapage (comme c’est le cas pour les femmes, les personnes âgées ou en Suisse latine).